Kayoon Anderson est née à Séoul, en Corée du Sud, en 1997. Elle a étudié l'architecture à l'Université de Cambridge et la peinture à l'Institut d'art de Sienne avant de retourner en Angleterre pour se spécialiser dans le portrait à la Heatherley School of Art.

Elle travaille actuellement comme peintre figuratif à Belsize Park, à Londres. Elle considère l'art italien et coréen comme des influences dans sa pratique de la peinture. Kayoon a exposé à Cambridge, Londres, Sienne et Florence et a peint des modèles célèbres tels que l'acteur Ncuti Gatwa, l'auteur Bernardine Evaristo et le journaliste de la BBC Clive Myrie. “ Les espaces de mes tableaux contiennent des personnes, mais ces dernières ne sont pas le centre d'intérêt.

Ils sont assis dans l'architecture comme une partie de celle-ci, sans distinction claire entre eux et leur environnement. Mon objectif est de créer un sentiment de calme et d'ancrage dans l'espace.

Après avoir obtenu mon diplôme d'architecte, j'ai vécu à Sienne pendant six mois pour dessiner et peindre. Les couleurs terreuses dont j'étais entouré m'ont beaucoup influencé. Je me souviens avoir été émerveillé par la couleur " Sienne brûlée " que l'on pouvait voir dans le sol des champs situés à l'extérieur de la ville et qui aurait été appliquée par les maîtres médiévaux de Sienne. Mon travail est ancré dans la tradition et la formation académique - le début de la Renaissance italienne et les peintures coréennes "munbangdo" sont une grande influence.  L'observation est également un élément important - la chair peinte d'après nature fonde les pièces tandis que d'autres parties sont imaginées.

Outre les figures dans les peintures, j'aime utiliser des aplats de couleur et des motifs pour créer un dessin sur la surface. Mes antécédents en architecture me poussent peut-être à les construire de manière géométrique. Je recherche toujours l'équilibre et l'harmonie dans la composition. En raison de la combinaison d'éléments observés, plats et à motifs, l'espace dans les peintures se situe quelque part entre le naturalisme et l'abstraction.”